Mythe
Malgré la croyance largement répandue selon laquelle la mauvaise haleine est due à des troubles digestifs, des études récentes révèlent que seulement 3 % des cas d’halitose sont provoqués par un problème stomacal.

Vrai
Quelques heures après leur ingestion, les composés malodorants contenus dans certains aliments comme l’ail ou l’oignon sont absorbés par l’intestin, puis passent dans le sang et se volatilisent à travers les alvéoles pulmonaires. La mauvaise haleine qui en résulte peut durer plus de six heures dans ce cas.

Mythe
Généralement, lorsqu’une personne se rend compte qu’elle souffre d’halitose, elle va chez le dentiste pour détecter la présence éventuelle de caries. Mais en réalité, il n’est pas fréquent que les traitements contre les caries aient un effet bénéfique contre l’halitose. Seules les caries très importantes, celles qui causent une destruction massive de la dent, peuvent générer une forme d’halitose. Dans le cas des personnes atteintes de caries multiples, cela indique une mauvaise hygiène buccale qui coïncide avec la présence de bactéries dans les sillons gingivaux et sur le dos de la langue. Mais de façon générale, si l’on maintient une bonne hygiène orale, les traitements contre les caries n’ont aucune incidence sur l’halitose.

Mythe
On ne constate pas de différence majeure entre l’haleine des non-fumeurs et celle des fumeurs deux heures après que ces derniers ont fumé une cigarette. Malgré cela, le tabagisme est un facteur de risque dans les maladies associées à l’halitose, comme la maladie parodontale.

Vrai
Pendant la menstruation, les composés malodorants générés par la décomposition du sang sont absorbés par la muqueuse vaginale, puis entrent dans la circulation sanguine et sont finalement expulsés par l’air expiré à travers les alvéoles pulmonaires.

Vrai
Près de 15 % des patients déclarent déceler une aggravation de leur halitose dans des situations de stress. Ce phénomène est dû à l’influence du système nerveux sur la diminution de la sécrétion salivaire, qui à son tour affecte le renouvellement et la fonction de nettoyage de la salive.

Mythe
Bien qu’il soit difficile de le prouver, aucun cas d’halitose provenant d’une transmission contagieuse n’a été signalé à ce jour.

Mythe
Les personnes qui ont une halitose réelle, détectée par des tiers, ne la remarquent souvent pas eux-mêmes en raison de phénomènes de fatigue olfactive (elles sont habituées à leur propre odeur).

Mythe
Il n’y a aucune association entre l’odeur perçue par la personne elle-même de sa propre salive et l’existence de l’halitose. Une personne peut avoir mauvaise haleine et ne pas s’en rendre compte, et inversement.

Mythe
Un brossage des dents toutes les huit heures (à condition que ce brossage soit efficace et élimine la plaque bactérienne) est suffisant pour contrôler la production d’une mauvaise odeur. La manifestation d’une halitose pendant ce laps de temps serait le signe d’une pathologie sous-jacente.

Vrai
Il n’existe pas de gènes prédisposant à l’halitose et la grande majorité des conditions favorisant son apparition n’a pas de facteur héréditaire. Cependant, il existe des exceptions : la rhinite allergique et le diabète sont des exemples de pathologies héréditaires associées à l’halitose.

Mythe
Les raisons principales invoquées par les professionnels de la santé de ne pas en informer leurs patients relèvent, d’une part, de la crainte d’une réaction négative et, d’autre part, du manque de connaissances médicales pour traiter efficacement cette pathologie.

Mythe
Un centre spécialisé dans l’halitose, doté d’un équipement technologique de pointe pour le diagnostic, de protocoles cliniques basés sur des fondements scientifiques, et de professionnels expérimentés, peut obtenir des taux de succès très élevés dans le traitement de l’halitose.